La question de la protection des données sur internet est souvent balayée d’un revers de la main par l’expression « je n’ai rien à cacher ». D’aucuns pensent que parce qu’ils ne sont pas criminels ou qu’à leur sens, ils ne font rien d’illégal, ils n’ont pas de soucis à se faire. Enfin, d’autres personnes supposent que parce qu’ils ne partagent pas toute leur vie sur les réseaux, ils sont protégés.
Pourtant, nous verrons dans la suite qu’à moins de prendre des précautions réelles, nulle n’échappe aux dangers qui guettent ceux qui ne protègent pas leurs données sur internet.
La cybercriminalité, un fléau en pleine croissance
Vous croyez sûrement que parce que la guerre contre les pirates informatiques ne cesse de s’intensifier, la cybercriminalité est en baisse. Bien au contraire, elle est de plus en plus subtile et difficile à combattre. Les criminels mettent en place des moyens inimaginables pour accéder aux données personnelles des internautes afin de les utiliser à des fins macabres : extorsion, chantage (notamment à caractère sexuel), harcèlement, usurpation d’identité, etc.
Ainsi, les internautes qui ne protègent pas leurs données informatiques, à l’aide d’un coffre-fort en ligne ou autres méthodes qui limitent leur partage, peuvent facilement devenir la cible des pirates.
Des conséquences indirectes dues au partage des données informatiques sur internet
Ceux qui pensent qu’ils n’ont rien à cacher seraient surpris d’apprendre que les informations véhiculées sur internet sont aussi consultées par leurs employeurs (ou potentiels employeurs) et par d’autres entreprises.
En vérité, certaines informations considérées comme anodines ne sont pas forcément acceptables dans une entreprise. Certaines personnes se sont vues refuser le poste de leur vie, simplement parce que les recruteurs ont fait un tour sur leur profil Instagram.
D’autres individus se sont vus refuser des crédits par la banque parce que celle-ci a jugé leur profil Facebook inapte à recevoir un financement. Il s’agit de situations extrêmes, mais pourtant bien réelles. Par conséquent, protéger ses données incombe à chacun.
Il n’est pas nécessaire de donner son adresse ou le numéro de sa carte bancaire sur internet avant de se mettre en danger, d’autres informations plus subtiles peuvent causer indirectement des problèmes importants.
Des données difficiles à contrôler mettent les internautes en difficulté
Il faut savoir que même des personnes qui pensent être assez prudentes sur internet peuvent facilement se retrouver dans des dilemmes délicats. En effet, certaines données sont difficiles à contrôler, notamment celles que l’on communique aux outils gratuits que nous utilisons.
On ne le dira jamais assez : si c’est gratuit, alors le produit, c’est vous ! Les plateformes comme Facebook, Instagram, Tweeter, les moteurs de recherche gratuits (Google) et la plupart des navigateurs ont accès à des informations précises que nous ne pensons pas avoir partagées. Elles connaissent par exemple nos signaux wifi, notre position, la marque de notre téléphone, etc. Snapchat par exemple accède aux contacts et à la galerie de l’utilisateur.
Tout ceci représente des gigaoctets d’informations personnelles que nous les laissons exploiter. Tous ces opérateurs revendent les données collectées aux entreprises afin de les aider à affiner leurs campagnes marketing. Il est donc fondamental de trouver des solutions pour protéger les données sur internet, afin d’éviter les conséquences évidentes, mais aussi insoupçonnées de leur divulgation.
