Le Blackberry Play Book de Research In Motion n’a pas reçu un accueil chaleureux comme l’iPad2. Il y a plusieurs raisons qui ont contribué à ce facteur. Cet article présentera certains des aspects négatifs du Play Book nouvellement sorti.
Le nom: Le nom, « Play » Book, lui-même est un peu trompeur. RIM a probablement voulu capter le marché général des tablettes avec ce nom. Cependant, les applications fournies avec la tablette attirent principalement la classe affaires (connaissez-vous le BPO ?). Cela peut être une bonne chose pour RIM car Apple a déjà capturé le marché général.
Le manque d’apps: La boutique d’apps d’Apple compte plus de 300 000 apps. La place de marché Android compte plus de 200 000 Apps. Blackberry ? Un peu plus de 15 000 Apps. Les applications Blackberry sont plutôt rares et de mauvaise qualité. Blackberry a déclaré que le Playbook prendra en charge les applications Android 2.3 à l’avenir. Cela élargira considérablement son choix d’applications. La fonction flash incluse dans l’appareil présente quelques défauts.
Timing: Beaucoup se sont plaints que le Play Book a été lancé à la hâte sur le marché. Nous pensons qu’elle a plutôt été retardée. Une entreprise comme RIM devrait être capable de proposer une tablette à un rythme beaucoup plus rapide que la plupart des autres entreprises technologiques. Même Samsung, HP, Motorola, Dell et d’autres ont présenté une tablette bien avant RIM. Pour couronner le tout, Apple avait déjà proposé l’iPad 2 qui a vraiment déclassé le Playbook puisque ce dernier a été créé en réponse à l’iPad 1 original.
Consommateurs ciblés: Blackberry est une icône pour le monde des affaires. Cette image de marque initiale peut avoir été un facteur pour RIM de ne pas être en mesure d’atteindre le grand public. De plus, les applications et les fonctionnalités fournies n’attirent pas vraiment les jeunes et les consommateurs orientés vers le divertissement pur. La sécurité et la connectivité d’entreprise profiteront à la classe affaires mais à part cela, qui se soucie de ces fonctionnalités ?
L’absence de courrier électronique, de calendrier et de contacts natifs : Le Blackberry Play Book ne parvient pas à avoir un logiciel de courrier électronique et de calendrier intégré qui lui est propre. Ces fonctionnalités ne sont activées que lorsque la tablette est appariée avec un smartphone Blackberry. Par conséquent, l’appareil ne fonctionne pas indépendamment.
L’autonomie de la batterie: Le Play Book a été fortement critiqué pour sa faible autonomie. Par rapport aux autres tablettes, le Play Book a reçu la note la plus basse pour l’autonomie de la batterie. Par exemple, la navigation continue sur le web via le wi-fi a donné à la Play Book une autonomie moyenne de seulement 7,6 heures. En revanche, l’iPad 2 a obtenu 11 heures, le Motorola Xoom a obtenu 10 heures et l’iPad 1 a obtenu 10 heures.